Les Innocentes : un film d’Anne Fontaine

C’est un film thérapeutique pour l’Église », a déclaré Mgr José Rodriguez Carballo, Franciscain, secrétaire de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique.

« tout le monde, que l’on soit croyant ou pas, peut être touché par la fragilité de la foi ». En l’occurrence ici la foi mise à l’épreuve de ces religieuses touchées dans leur chair, dans leur choix de vie, leur vocation. Le film s’inspire de faits réels, peu connus, qui se sont déroulés en Pologne en 1945 : le viol de 25 religieuses bénédictines dans un couvent par des soldats soviétiques. Suivi de la naissance d’enfants nés de ces viols… Une tragédie horrible, un drame de guerre universel et malheureusement toujours contemporain, que la réalisatrice a su traiter avec énormément de pudeur, de sobriété, de sensibilité."

Comment la foi de ces religieuses peut-elle résister à cette épreuve ? « Je n’arriverai pas à réconcilier ma foi avec cet événement », déclare une des sœurs dans le film. Et pourtant… Sans nier la gravité des faits, Anne Fontaine a su donner à son film une douceur et une espérance qui font de ce film une pure merveille. Tout concourt à infiltrer cette espérance sous-jacente.

Anne Fontaine, qui évoque peu son rapport personnel à la foi, n’est pas partie de rien, entre une mère restauratrice de vitraux, un père organiste et deux tantes religieuses ! Pour son film, elle a fait deux retraites dans un couvent chez des bénédictines (comme dans le film), a été conseillée par une mère abbesse et un prêtre pour la prière, les chants, l’ambiance monastique…

Ce film serait programmé sur Cahors durant les semaines du 24/02 ou du 02/03.

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Voir en pièce jointe la critique de SIGNIS, Association catholique mondiale pour la Communication

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