La Nativité

Seul ce dessin est bien conservé.

Elle est ineffaçable Ta nativité.

rien ne pourra voiler Ton incarnation.

« Le Verbe s’est fait chair… »

Au chœur de Lunegarde (et c’est une première !)

c’est dans Ton dénuement qu’est révélée Ta gloire.

Ailleurs ce sont Pantocrators

ou jugements derniers…

Ici c’est à la crèche que nous sommes invités…

Le ciel descend sur terre et c’est pour y rester ;

Car la fin des temps est encore attente et encore naissance.

Il faut toujours un OUI

comme à l’annonciation…

Il faut au cœur de l’homme comme au sein de Marie

la lente germination du Royaume semé,

Pour que dans le silence et dans l’humilité

puisse monter en soi

le fruit de ta présence.

« Un Sauveur vous est né… »

Le Verbe quand il vient se fait d’abord silence

et murmure et balbutiements…

Le Verbe quand il vient demande notre écoute…

Ce qu’il nous faut de temps pour nous ouvrir aux mots

et aux signe et au sens…

Pourtant en cette crèche au dessus de l’autel

comme au dernier repas et sur le Golgotha

« Tout est accompli ! »

« Un enfant nous est né,

un fils nous est donné...

Nous avons vu sa gloire. »