Réunion du 9 janvier 2020 à Gramat

Meilleurs vœux de bonne année à tous !

Prière :
Textes du jour : St Jean, amour de Dieu et du prochain,
texte de Jean Humenry extrait de « La gratitude »
Chant.

Partage à partir de la brochure « L’initiative des baptisés dans l’Église »
Chapitre 1 : Avoir confiance en la parole de Jésus

Question 1 : Confiance : comment faire confiance dans une Église souvent décriée, jugée hypocrite et incapable de faire ce qu’elle dit ?

Respect du centurion de la loi juive : Jésus n’a pas le droit d’entrer chez un païen.
Jésus transgresse l’interdit en proposant d’aller chez lui.
La question déplace la confiance qu’on a en Jésus vers la confiance en l’Église.
C’est la rencontre entre un Juif et un païen. La confiance se construit dans l’espérance. Le centurion fait confiance à la parole de Jésus. C’est une foi de militaire, sa parole est un ordre.
La confiance est réciproque, porter la bonne Nouvelle, c’est faire confiance en celui qui la reçoit.
Comment la confiance se vit-elle dans notre communauté, comment faisons-nous Église ? Comment l’Église fait-elle confiance ?
Confiance = foi, entrer dans une démarche de foi, l’Église est une communauté de croyants. Ce n’est qqch d’extérieur à nous qui sommes imparfaits. Nous avons confiance envers ceux qui sont d’accord avec nous.
Nous avons confiance en la Parole de Dieu mais pas en l’Église.
En tant que baptisés, opérer un dialogue envers ceux qui sont en détresse, écouter le cri des hommes.
Prise de distance de certains envers l’Église, ou l’inverse ? Le centurion s’approche.
Église, quelle Église ?

Question 2 : Dis une parole : quel est notre rapport habituel à la parole de Dieu ? Est-ce qu’il arrive qu’elle nous rejoigne et nous réconforte. Partager quelques exemples précis.

Faire Église autrement, à partir d’une parole incarnée, d’une communauté qui s’approprie cette parole. Parole de Dieu devenue parole humaine.
La rendre audible à partir de ce qu’on dit ou fait. Baptisés, nous sommes responsables de la Parole de Dieu.
La parole est la clé de la relation, elle peut être silence, passer par un geste, elle peut être dénaturée ou authentique quand elle émane des profondeurs de l’être, elle s’accompagne d’écoute. Le lieu de la Parole : notre cœur.
Ex : André a visité une personne dans la douleur à l’hôpital, il n’a rien dit, lui a pris la main un moment. Cette personne a dit le bien que lui avait fait cette visite.
Dans la Nouvelle Liturgie, on redécouvre la Parole de Dieu par son écoute et par son commentaire.
Dans les préparations de mariage ou de sépulture, on est souvent surpris par le sérieux dans le choix des textes et par ce qu’ils choisissent.
La parole fait vivre mais elle peut aussi tuer. Le Christ s’est fait silence pendant 30 ans avant de parler. « Il leur parlait avec autorité et non comme des scribes ». Il est important d’être habités de l’Esprit Saint quand nous parlons.
Attention à la façon de proclamer la parole, il y a une manière qui exclut, la parole doit être en phase avec la vie.
Ex : le colonel de gendarmerie qui a pris la place d’un otage et a été tué, c’est un geste indiscutable, une parole silencieuse.
Nous ne sommes pas une religion du livre mais une religion de la Parole, la Parole, c’est qqch de vivant, qui se transmet, qui est ruminé. On la confisque en la sacralisant.
Portée par des personnes, elle rejoint et réconforte.

Question 3 : Demande faite au Christ : quelle expérience avons-nous de la prière d’intercession ? A titre personnel ? Dans la liturgie ? Nous arrive-t-il de rendre grâce pour une prière exaucée ?

Les gens demandent en fonction de ce qu’ils sont.
Attention à ne pas faire de Dieu un magicien.
La demande exige une confiance. Il faut mettre du cœur dans sa demande, de l’assiduité pour être exaucé.
La prière universelle au cœur de l’eucharistie est très importante.
Demander demande de l’humilité, c’est reconnaître qu’on n’a pas la clé de tout, qu’on a besoin, que la technologie ne peut pas tout, que nous avons des limites.

Nous n’avons pas eu le temps d’aborder la question 4.

Le dernier livre du Pape pourrait être un support de réflexion, il serait possible d’inviter largement à partir de là... à voir.
Le livret « L’initiative des baptisés dans l’Église » pourrait être un bon support pour une réflexion de carême en paroisse.

Prochaine rencontre :
Mardi 5 février à Terre-Rouge centre paroissial.
Nous continuerons la réflexion à partir du livret « L’initiative des baptisés dans l’Église » au chapitre 2 « Agir dans l’Église ».

Rédigé par Thérèse le 22/01/2020

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