4 ordinations sacerdotales le 26 juin à Cahors

Devenir prêtre, c’est d’abord être un homme
de la joie : proclamer à temps et à contretemps
la Bonne Nouvelle du Salut. Elle irradie
de joie mon coeur et j’espère que cette
joie se propagera dans le monde qui en a
tant besoin !
Devenir prêtre, ce n’est pas un choix personnel,
c’est un appel reçu, vécu, discerné et
approfondi en Eglise. Appel à suivre le Christ
là où Il me conduira. Devenir prêtre dans le
Lot, c’est pour moi le don total de ma vie pour Dieu et pour son
peuple qui vit dans notre beau diocèse. Cela implique que je suis
dans le peuple de Dieu, pour le peuple de Dieu, et avec le peuple
de Dieu ! Cela implique également ce don du célibat.
Devenir prêtre, c’est proposer à tout homme et à tout l’homme un
chemin de bonheur, un sens à toute vie ; un chemin de sainteté.
C’est proposer au monde d’aujourd’hui un chemin de croissance
vers le Royaume, afin d’avancer sur le chemin de la paix, de la vie
et de la joie.
Devenir prêtre, c’est rendre visible le Christ. Etre un homme qui vit
de l’eucharistie et de tous les sacrements. Un homme qui pose des
signes et des paroles afin de rendre présent l’action de Dieu dans
l’aujourd’hui de nos vies.
Devenir prêtre, c’est tout un chemin de vie ! Franz de Boer

Devenir prêtre,
c’est se donner, c’est devenir,
faire de sa vie quelque chose de beau,
d’audacieux, de difficile, de magnifique.
Devenir prêtre,
c’est répondre à un appel,
choisir d’exister d’abord pour un autre,
le Tout Autre,
répondre à
un amour vraiment premier et toujours fidèle.
Devenir prêtre,
c’est aimer, être libre pour aimer,
aimer passionnément et en vérité, au nom de Jésus,
aimer tous les hommes, sans aucune exception.
Devenir prêtre,
c’est transmettre la vie, la vie de Dieu,
une vie inouïe, intarissable,
qu’aucune souffrance, qu’aucun échec n’arrête,
une vie qui transforme et régénère,
une vie toujours nouvelle, une vie éternelle. David Reveillac

Je crois que ce qui a toujours traversé mon parcours ecclésial c’est
le renvoi constant à tout ce qui se passe "hors les murs". D’où un
côté "non formaté" que j’ai gardé... et la perception de l’urgence de
la mission. Mission d’accompagner des personnes, groupes et communautés
qui me sont confiés et à qui je suis donné ; mission de
célébrer les sacrements qui disent, chacun à sa manière, quelque
chose de l’Alliance entre Dieu et nous son peuple ; mission d’intercéder
entre la Terre et le Ciel pour notre monde en quête de sens.
Il y a deux mois j’ai lu le témoignage d’un "père blanc" qui disait
« Ce que les gens attendaient d’abord de nous, c’était que nous
fassions des écoles, puis des soins. Ce n’est que plus tard qu’ils ont
demandé à devenir chrétiens ». J’ai trouvé que cela ressemblait
étrangement à la façon dont j’ai moi-même été accueilli à Cahors.
Lorsque je demandais aux gens ce qu’ils attendaient de moi… ils
répondaient souvent… "que je jette un oeil sur leur ordinateur"… et
c’est comme cela qu’on a appris à se connaître et à s’apprivoiser.
Ce n’est que plus tard qu’on a parlé Eglise,
paroisse, diocèse, pastorale et sacrements…
Et ça m’allait bien car ça me permettait
de marcher avec eux et pour eux, à
la suite du Christ, avec tout ce que je suis et
tout ce qu’ils sont : "La charité du Christ
nous presse". Christian Robert

Je suis né dans une famille catholique et j’ai grandi dans la foi de mes
parents. J’ai entendu très tôt l’appel au sacerdoce, vers l’âge de quatre
ou cinq ans. Ce désir a mûri par la suite, spécialement à la Communauté
des Béatitudes dont mes parents ont fait partie quelques années.
C’est de cette période que date mon amitié avec le Christ.
Pendant les années de collège, je refusais d’entendre cette question
de plus en plus pressante : « Veux-tu tout donner pour Me servir ? ».
C’est finalement la lecture d’un verset de l’Évangile qui mit fin à mes
hésitations.
Je suis entré au séminaire après mon bac. C’était le début d’une belle
aventure qui a fait mûrir ma vocation : 12 années de formation à Paray-
le-Monial, Toulouse et Bruxelles en passant par la Corrèze, le Vietnam,
le Quercy blanc et la Bouriane ! Je
me confie à votre prière, j’en ai bien besoin
pour devenir un saint prêtre.
Jean-Malo de Beaufort

Tiré de la feuille paroissiale de Cahors du 15 mai 2011.

Cette célébration à laquelle tous sont invités aura lieu à 15h30 à la Cathédrale de Cahors.

(Il est conseillé d’arriver en avance)

VEILLÉES DE PRIÈRE AVANT LES ORDINATIONS

Doyenné de Cère Dordogne :

Vendredi 24 juin à 21h à l’Hôpital-St-Jean (Messe et feu de la St-Jean)avec David Réveillac

Doyennés de Cahors et de la Basse Vallée du Lot :

Samedi 25 juin à 20h30 à l’église de Douelle avec Christian Robert

Doyenné de Figeac :

Samedi 25 juin à 20h30 au carmel de Figeac avec Franz de Boer

Doyenné du Causse central :

Samedi 25 juin à 20h30 à Rocamadour avec Jean-Malo de Beaufort